vendredi 20 novembre 2009

Quel bonheur!?

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Nous sommes tous, en tout cas beaucoup, à la recherche du bonheur. Nous ne sommes pas certains de ce que c'est, mais nous le recherchons, ou, du moins, nous l'espérons.

Chacun, dans son for intérieur s'en fait une idée toute personnelle et s'en va à sa quête vers différentes voies: Certain croit le trouver dans l'amour, un autre dans une activité professionnelle, un autre encore dans l'acte sexuel ou le luxe. La plupart courent après la richesse s'étant laisser dire que si l'argent ne faisait pas le bonheur, il devrait conduire à son accession.

L'inconvénient c'est que très peu d'entre nous le trouvent vraiment. Et à un point tel que l'on arrive presque tous à conclure que «Le bonheur parfait n'est pas de ce monde.»

Bon. Je ne sais pas trop ce que pourrait être ce «bonheur parfait», mais le bonheur se rencontre aussi sur la terre. Croyez-moi, je l'ai vu.

Je l'ai vu dans les yeux d'un enfant assis sur un banc, dans la cour d'attente d'un jardin d'enfant. Son père lui avait donné un piwouli qu'il dégustait méticuleusement. Lorsque son regard croisa le mien, je vous assure qu'à ce moment là, il ne désirait rien d'autre. Il ne pensait pas à rentrer chez lui, à la balançoire ou autre chose. Peut-être qu'il ne pensait point du tout. Il avait ce qu'il voulait. Il savourait ce qu'il avait: il était heureux.

Aussi heureux que je le suis quand ma fille de 2 ans m'adresse, depuis la cours de son école, ce sourire irrésistible qui enlève tous mes soucis.

Aussi heureux que l’est mon épouse quand elle s’endort, la tète sur mon torse après une fatigante journée.

Aussi heureux que peut être mon jeune frère lorsque la sélection haïtienne de football marque un but.

Oui, les moments et occasions de bonheur ne manquent pas dans nos journées, dans nos vies.

Mais nous gaspillons tellement de temps et d’énergie à rechercher autre chose ; nous espérons si religieusement être comblés par des biens matériels, par le luxe; nous passons tant de temps à rêver à ce «bonheur parfait» imaginaire que nous oublions de profiter des ces succulents instants que nous offre la vie.

Tilou
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