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De même que pour la morale, les règles de bienséance ne sont point des lois fixées par écrit par une quelconque instance officielle ou reconnue.
De même que pour la morale, les règles de bienséance ne sont point des lois fixées par écrit par une quelconque instance officielle ou reconnue.
Pourtant, toutes les sociétés développent des coutumes qui, avec le temps, viennent régir nos comportements, nos vies.
Je me rappelle bien les “Ca ne se fait pas!” de ma mère cherchant à m’inculquer ces règles de bienséances. Pour les personnes de sa génération c’est important de les bien connaître. Ça a deux utilités: Assurer une certaine cohésion des individus dans leurs interactions quotidiennes et (surtout?) donner la preuve d’une éducation soignée de celui qui les étale.
À voir certains comportements, de nos jours que la bienséance semble perdre du terrain, les aînés n’ont pas tout à fait tort de s’attacher à ces principes qualifiés aussi de «savoir-vivre». Ils n’ont pas tort tout à fait. Ils n’ont pas tout à fait raison non plus!
Si «ne pas mâcher la bouche ouverte» et « ne pas parler la bouche pleine» facilitent les repas à plusieurs, certaines règles n’ont aucune raison d’être (en tout cas, pas de raison apparente)
Sincèrement, peut-on m’expliquer en quoi c’est un problème de tenir sa fourchette coincée entre le gros doigt et l’index, et non entre le pouce et le doigt long? (Question d’ hygiène ?) ou encore de boire de l’eau dans un verre à vin ou vice-versa? Répondez d’abord à ces questions avant de passer à la foule des couverts présents sur la table de réception donnant l’impression d’avoir été rangée pour recevoir des “allien”.
Quant au chapitre des tenues, c’est carrément la mer à boire. Il faut, semble-t-il, pour certaines occasions passer une «tenue de ville». Alors là! Ce veston que l’on ne met que très, très rarement et presque seulement pour se rendre aux noces ou au cimetière, c’est ça la tenue de ville? La ville semble-t-il ne doit exister que dans certaines occasions !
Le « savoir-vivre » amène aussi son lot de discriminations : On ne sert pas n’ importe quel mets sur une table. Les « maïs moulu» (sitou lè li blanch), petit mil, et blé n’ ont pas droit au festin (ce qui n’ est pas grave en soit), et si un tiers s’ aventurait à déroger à la règle, ses invités s’ en offusqueraient tout bonnement.
Attention également à celui qui ne sait se bien comporter à table. Il sera la risée de certains et s’attira le mépris d’ autres. S’il ne sait pas qu’il a pour obligation de goûter à chaque mets, même celui qui lui répugne, ceux-là qui sont bien éduqués en feront tout un plat.
Je conseille donc à tous de chercher à connaître ces fameuses règles du « savoir-vivre » en attendant que le monde avec charité et compassion, sache vivre simplement.
Tilou
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