vendredi 16 janvier 2009

Le bonjour de 2009!

Mais quelle année, cette 2009! D’accord, elle commence à peine. Mais pour ce qu’elle nous offre déjà, permettez-moi d'encore m’exclamer: Quelle année!

D’abord, c’est, pour ma part, la première fois que l'on nous garantit qu’une année ne peut être que mauvaise. Les politiques, les économistes, les patrons et les journalistes en sont presqu’à nous annoncer l'apocalypse. Ils y vont tellement fort que nous finissons par être gênés de dire «BONNE année».

Ensuite, cette fameuse 2009, elle nous fait tout voir et vivre de travers. Il se produit, depuis son arrivée, exactement le contraire de ce que j'ai appris.

Par exemple, j'ai toujours su que plus un bien était en abondance et à bon marché, plus il serait accessible. Et bien non! Puisque maintenant que le prix de l'essence ne fait que chuter, personne ne peut plus s'en procurer.

De même, plus un produit peut être distribué, plus son coût peut diminuer, non? Eh bien, ce n'est pas le cas pour les prix des appels téléphoniques qui devraient, selon le vœu de certains maîtres (mètdam, mètchantè,...), augmenter parce que trop de gens s'occupent à converser au téléphone. hm!

Ah! je vous dis...Cette année 2009, elle s'annonce mal. Tout ça, dans seulement la première quinzaine.

Je me demande ce qu'on aura vécu d'ici le mois de décembre prochain: Peut-être une nouvelle taxe sur la longueur de nos chaussures ou une rareté de savon de bain, allez savoir!

Mais il y a quand même de quoi se réconforter. La foi, par exemple. Contrairement à ce que je pensais, beaucoup de gens croient encore aux miracles.

Et je ne parle pas au sens figuré, non. Je parle des bon vieux miracles de Jésus, à l'époque où les handicapés guérissaient subitement.

Je disais donc que certains y croyaient encore: Ceux-là qui demandent des explications au capitaine du bateau. Pensez donc: Élire un muet pour qu'il prenne la parole. Alléluia!

Tilou

vendredi 9 janvier 2009

Non mais...c'est bien, le Rap.

Le Rap, c'est bien hein? C'est charmant comme tout., comme rien d'autre.

C'est des jeunes garçons qui chantent...euh non! qui...dansent... euh, non plus! Enfin...c'est des jeunes qui «rappent».

Donc le Rap, c'est bien. C'est un mouvement.

Bon. je ne sais pas trop ce que ça veut dire, mais c'est ça: Un mouvement marginalisé et aimé de tout le peuple.

C'est pas moi qui le dis non. Ce sont les rappeurs:

«Tout jenès dèyè nou, tout pèp la renmen nou».

Et:

«yo rayi nou pou pantalon nou ki anba boud...», «Tout lòt tandans yo vle manje nou».

C'est bien, le Rap!

C'est un mouvement de frères qui s'entendent et s'entraident. Ils ne se bagarrent violemment qu'à propos des couleurs de leurs mouchoirs.

Le Rap, c'est aussi la diversité dans les sujets débattus. On parle de misère, de ghettos, de sexe, de ganja, du rap, de misère, de sexe, de ghettos, de ganja, du rap, de misère, de ghettos, de sexe, du rap, de ganja et de misère.

Et puis, il faut avoir de l'inspiration hein! Vous pensez que c'est facile de trouver le bon ancien tube à copier?

Quant au style et à la posture, ça c'est un prérequis pour être rappeur. L'idéal, c'est d'avoir un corps "médium" et de porter de XL, de froncer les sourcils, de serrer les dents et de ne danser qu'avec les avant-bras et les doigts: Hip! un coup à droite, Hop! un coup à gauche. Et continue de droite à gauche (Hip! hop!). La classe!

Impératif aussi d'avoir un pseudonyme. Il n'est pas question de se présenter rappeur, connu comme Lorimer Anthénor. (Wyclef Jean, se yon eksepsyon!) Ah. non! Si c'est ça ton véritable nom, il faudrait plutôt opter pour un pseudonyme du genre «Master L» ou «Top LA».

Le plus impressionnant dans le mouvement, c'est l'immunité que ça apporte au rappeur. Une fois reconnu rappeur, on peut se saouler, faire de l'excès de vitesse et se tuer, ça sera reconnu comme un acte héroïque pour le mouvement. Même le gouvernement fera son hommage.

Non, mais sérieusement...Le Rap, c'est bien, non?

Tilou

vendredi 2 janvier 2009

Bonne Année

Les premiers jours de l’année sont le moment des souhaits, le temps de souhaiter à nos proches de passer une bonne année. Ça parait bien.
Mais cela a-t-il vraiment un sens?

Jean-Claude Martineau explique, dans un spot publicitaire, que le «bonjour» prononcé par quelqu’un que nous saluons n’est pas vraiment un souhait. Il a raison.

Je ne dirais pas comme lui, que c'est une preuve de bonne éducation. C’est un mot comme un autre pour initier une conversation. Exactement comme le Allô! des conversations téléphoniques. C’est pour dire «Attention, je suis là» ou «Écoutez, je vais parler»

Même le juge qui va prononcer une condamnation à mort dit «bonjour» au condamné.

Et nos «Bonne Année», c’est pareil. Sauf que c'est en début d’année. Ce n’est qu’un «Allô» spécial.

Pour que cela soit différent, il faudrait que celui qui prononce les vœux s’y implique. Par exemple «bonjour» devrait signifier «je vais t’aider à passer une bonne journée». Et «Heureuse Année», «je veux contribuer à ton bonheur, cette année». Ça serait pas mal non ?

Ainsi, nous travaillerions chacun au bonheur de ceux que nous rencontrons et la vie deviendrait tellement plus facile.

Peut-être, aussi, que les gens se garderaient carrément de dire bonjour, de peur de s’engager. Parce que ce n’est pas forcément facile de contribuer au bonheur des autres. Surtout que des fois, on n’est même pas certain de ce qui pourrait leur être agréable.

Toutefois, on peut commencer par éviter de leur pourrir la vie. Ca serait pour moi un excellent cadeau de la part de quelques voisins bruyants.

Alors, en ces temps de vœux, tachons de penser à ces souhaits que nous faisons et n’ayons pas peur de nous engager. Je vous souhaite, à tous, BONNE ANNÉE.

Tilou