vendredi 8 août 2008

Diplômés mais «sans métier»

Un seul métier a pour seul vocation d'enrichir son pratiquant: le Commerce.

C'est dans cette voie, et dans cette voie seulement que devrait se diriger celui ou celle qui ne se préoccupe que de se procurer de l'argent.

Faire du commerce c'est vendre. et empocher. La marchandise a peu d'importance à part sa facilité ou sa difficulté à être vendue. Qu'il s'agisse d'une denrée rare ou d'un produit qui court les rues, seul compte ce que ça peut rapporter.

Tout autre métier est différent; ou du moins devrait l'être.

Pour le bon médecin, le bon avocat, etc. l'argent est de seconde importance. Ce qui réjouit l'architecte c'est de voir qu'on apprécie sa maquette. L'ingénieur aime bien passer devant une belle bâtisse et faire savoir qu'il en est le constructeur. Et tout comme l’écrivain préfère offrir gratuitement son livre à un lecteur passionné plutôt que de le vendre à un analphabète, l'informaticien se réjouit de voir tourner son application bien plus qu'il n'apprécie l'argent qu'elle lui rapporte.

Attention! (mwen konnen nou!) Je n'avance pas que le professionnel ne doit pas gagner son pain. Je dis que son métier doit être son art et sa passion.

Bien entendu, ce n'est plus ce qui se fait. Maintenant, quel que soit le métier choisit, le premier critère semble être la quantité d'argent que l'on peut y gagner.

Le résultat c'est que l'on met moins de soin à son travail et que les seules dates guettées dans l'agenda sont celles auxquelles on reçoit le salaire ou l'on part en congé.

«Il n'y a pas de sot métier», dit le proverbe. Certes. Mais bien des professionnels, diplômés; dans leur rapport avec la profession qu'ils exercent ne font-ils pas penser à des sots sans métier?

Tilou

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